Aujourd’hui notre route a permis de visiter 5 temples et de cheminer dans la périphérie de Matsuyama et dans la ville. C’est la capitale de la préfecture d’Ehime. Très étendue et surtout connue pour son château. Je pense qu’il vaut vraiment le détour, nous pensions le voir demain mais les hébergements sont parfois compliqués le week-end et demain nous sommes trop loin pour prendre le temps de le visiter correctement. Une fois le tour termine, nous reviendrons et nous pourrons ainsi visiter un Henro Japonais qui habite ici.
Donc ce matin, après un solide petit déjeuner et un face à face avec mon bol de Jako, non décidément ça ne me dit rien, nous voici partis sous le ciel presque bleu.
De jolies maisons aux parterres de fleurs.
Sur la route du temple 48 Sairinji, nous faisons un arrêt au temple additionnel numéro 9 Monjuin qui est serait sur l’emplacement de la vieille maison d’Emon Saburo, dont la légende dit qu’il est le fondateur du pèlerinage. Il est de modeste dimension mais un grand Kukai veille sur lui et la calligraphie est très jolie.
Quelques maisons sont faites avec un beau torchis dont on peut comprendre la composition avec ces deux photos
Les maisons aux arbres bien taillés, préparés pour le nouvel an (ce qui explique tous les travaux de taille que nous voyons ici et là) sont entourées de jardins, de rizières.
Traversée de la rivière Shigenobu par un immense pont qui nous offre une jolie vue sur le golf de Morimatsu et les montagnes qui entourent Matsuyama.
Temple 48 Sairinji très harmonieux, extérieurs soignés, les différentes parties s’embrassent d’un seul regard. Le bassin d’eau, le gong, le Hondo (temple principal) et le Daishidō (temple de Kōbō Daishi).
Sur le côté, l’office dans un jardin de résineux travaillés et de cailloux bien choisis.
En avant pour le 49 Jōdoji. Jean-Louis stoppe devant de belles façades de bois brûlé qui protègent le bois et lui donne un bel aspect.
Ce temple est adossé à la montagne, contre la forêt. Il est bercé par de grands bambous et j’ai pu photographier ses deux géants qui gardent l’entrée.
Ce sont de petites allées dans la ville, puis dans un cimetière qui nous amène sur une partie haute nous donnant une belle perspective sur la ville. Un petit lac artificiel nous enchante avec les beaux arbres qui l’entourent
Dans un bassin de très grandes carpes cherchent l’ombre sous l’arche d’un petit pont. Nous sommes impressionnés par la taille de l’une d’entre elles dont on ne voit qu’un petit morceau.
Ici tout est grand et étendu donnant un sentiment de calme
Il est temps de se poser pour déjeuner nous nous arrêtons dans un petit restaurant à l’air accueillant et nous avons eu bien raison car nous avons bien mangé pour moins de 7,50€. Une petite salade verte en guise d’ouverture puis des spaghettis sauce tomate et viande cuisson al denté et bien relevés, un petit sabayon mousseux à point et un café.
Le dos reposé, nous repartons vers le 51. Une construction contemporaine pour équilibrer, il n’y a pas que d’honorables maisons pagodes.
Je reviens sur Emon Saburō. Il était à la tête d’une famille cruelle et avare de Lyo. Alors que Kukai en passant lui demanda de l’eau , emon le chassa à coup de balai et brisa le bol de Kukai.
Pour se faire pardonner il entreprend un pèlerinage. Au 22 eme circuit, il s’effondre près du 12 ème temple, Kukai apparu, lui pardonna et lui permis de renaître. Plusieurs années plus tard un bébé naquit tenant serré dans sa main Emon Saburō renaît. La pierre se trouve dans le temple 51.
Ce temple est très beau. Sept de ses éléments ont été désignés trésor nationaux, la tour, la cloche en bronze, ...
Nous filons à l’auberge de jeunesse tout à côté, niquel dîner et déjeuner inclus très bien.
Un autre plaisir à ne pas louper le onsen Dogo, le plus ancien du Japon construit fin 19eme « construit avec l’idée de faire quelque chose de moderne dans le style Européen.Les tourelles seraient directement inspirées de ce que les japonais pensaient être l’architecture de l’Europe du 19eme. » source J.Ph Baudet merci ! C’était un beau moment de prendre un bain là bas !