Comme je vous le disais hier soir, nous n’avons rien trouvé pour ce soir, donc seule possibilité : aller à la prochaine étape Zumaia, prendre le train pour revenir dans notre albergue d’Orio puis demain nous reprendrons le train jusqu’à Zumaia pour filer à Deba où nous avons fini par trouver une pension. Nous avons réservé une chambre avec 3 lits.
Mais une chose après l’autre, ce matin le ciel se teinte de rose, nous prenons notre petit déjeuner dans notre belle albergue .
Nous voilà partis pour une étape assez tranquille en principe, le départ descend en pente raide vers le port naturel de la jolie petite ville de pêcheurs d’Orio. Nous admirons les nobles et riches demeures ornées de blason.
Comme nous tournions dans le mauvais sens, un monsieur nous re oriente dans la bonne direction sans une parole.
Pour arriver à notre première ville sur le chemin, nous suivons une petite route à travers des vignobles de raisin blanc qui servent à fabriquer le vin blanc basque légèrement pétillant appelé txakoli.
De belles montagnes rondes et vertes et les tapis tissés par les vignes nous régalent les yeux.
Et voici Zarautz ville balnéaire et sa très longue plage de sable blond. D’en haut nous découvrons un petit golf bien paysagé et en approchant une centaine de petits bonhommes sur leur planche de surf attendant la vague. Nous devront revenir ici les amis. L’océan où nos copains se baladent en attendant la grande traversée, bisous le gang Clacla.
Urbanisation à l’espagnole avec de grands et riches immeubles, quand nous le pouvons, nous rentrons dans les églises où nous sommes toujours estomaqués par la richesse des retables en bois, dans celle ci une exposition de peinture.
Puis nous longeons la belle plage et le bord de l’océan superbe, nous nous mêlons aux nombreux espagnols qui marchent, font leur jogging, c’est dimanche. Il y a aussi de nombreux cyclistes. Une longue balade jusqu’au joli village de Getaria. Les rues petionnes sont noires de monde. Tous les restaurants sont pris d’assaut, nous portons notre dévolu sur un bar à tapas (pinxos). Nous testons le fameux blancs basque qui nous plait beaucoup et nous nous régalons surtout des poulpes.
Hélas l’après midi la pluie ne nous a pas épargné, heureusement que l’étape est courte. Arrivés à Zumaia nous obliquons direct à la gare pour prendre le train qui nous ramène à notre albergue. Le train est essentiellement rempli de jeunes qui vont à San Sebastian.