Bolibar, ville des ancêtres de Simon Bolivar. El Liberator a permis à la Bolivie, au Panama, à la Colombie, à l’équateur, au Pérou et au Venezuela de se libérer du joug de l’Espagne. Il y a un musée Simon Bolivar ici, il faudra revenir. Dans notre albergue il y avait José, pèlerin natif de Irun vivant à Tenerife. Il va jusqu’à Santander. Nous l’avons mis à contribution pour les photos.
Une bonne nuit et nous voici prêts à repartir, tout neuf pour une nouvelle journée, avec ou sans pluie. Hé bien ce sera avec la pluie pour 26 km et 736 m de D+.
Nous attaquons avec une belle montée sur le monastère de Zenarruza. C’est un lieu superbe qui accueille les pèlerins mais hélas c’était un peu loin. Ce sont des moines cisterciens, il en reste 7.
Nous prenons une petite route pas du tout fréquentée, devant une grande maison typiquement basque, des chats se tiennent à l’abri mais l’un d’entre eux nous voyant arriver se précipite vers Jean-Louis pour quémander quelques caresses.
Puis nous prenons de petits chemins dans les propriétés agricoles, nous devons passer derrière un taureau qui ne bouge pas d’un iota nous laissant tranquillement aller.
Puis nous entamons une grande descente dans les bois sur une longue passerelle bois qui nous évite bien des glissades sur le chemin mouillé.
À Munitibar, le premier village que nous traversons nous pouvons faire une halte dans un accueillant bar où je découvre avec plaisir une délicieuse boisson chocolatée. C’est là que nous rencontrons Natalia et Jaime, un couple de pèlerin venant de Tenerife aussi. Ils ont bouclé toutes leurs réservations jusqu’à Saint Jacques prévoyant d’arriver pour la fête de la constitution, fête nationale espagnole qui a approuvé la Constitution actuelle post franquiste. Le 6 décembre. Nous les retrouverons dans un restaurant à Gernika, sur les conseils de la patronne du petit bar du matin.
Pluie, pluie, pluie ce qui implique des petits chemin inondés. Nous rencontrons nos petits ânes curieux et fort probablement habitués au défilé de pèlerins très nombreux paraît il l’été.
Voici Gernika et le triste souvenir auquel la ville est liée. Épisode immortalisé par Pablo Picasso. La ville a été bombardée par l’aviation d’Hitler pour soutenir les troupes fascistes de Franco. La ville a été détruite à 80%.
Pause dans un typique restaurant familial espagnol. Et nous sommes repartis toujours sous la pluie pour l’auberge Pozuela à travers une forêt d’euca
Quelques photos de la ville et dans le kiosque l’arbre de Guernica considéré par les basques comme le symbole de leur liberté. Un très vieil arbre relique de la ville.
Très bonne adresse Pozueta demi pension à 28€ et quel dîner + 8€ linge lavé et séché parce que notre lessive d’hier n’a servi à rien. Nos affaires étaient aussi sales qu’en sortant du lave linge.
Le dîner : soupe, salade mixte avec salade verte, tomates, avocats, oignons, porc pané et petits poivrons comme ils savent si bien faire et melon espagnol le tout servi avec du vin rouge.
Nous sommes avec José et un jeune homme qui fait du tourisme dans le coin en voiture.