Ce matin la mer s’est un peu retirée, marée basse et des courageux de baignent quand plus loin un monsieur pêche. Le soleil est au rendez vous, quel plaisir.
Hier soir j’ai omis de dire qu’à la recherche de l’endroit idéal pour manger Jean-Louis m’a fait faire des tours et des tours dans Gijón, au moins 10 km de plus moi qui n’étais pas en grande forme. Aussi aujourd’hui j’avais un niveau d’énergie très bas, fort heureusement l’étape n’est pas très longue même si elle n’est pas enthousiasmante.
La sortie de la ville n’en finit pas de s’étirer et ce n’est pas terrible, on retrouve les grands immeubles comme à l’entrée, pas mal de petits commerces mais aussi des magasins à tout pleins de trucs inutiles et très cheep.
Un magasin interpelle Jean-Louis, un bâtiment industriel en quittant la ville, des immeubles moches bref une sortie de ville aussi moche que l’entrée.
Puis nous plongeons dans un univers de poussière brune toute fine qui couvre tout, c’est sidérant. La photo que j’ai choisie en couverture est une petite plante entièrement couverte de cette fine poussière. Outre le fait que ce soit très moche, nous n’osons pas imaginer la vie pour tous les êtres qui côtoient cette immense usine. Ce passage est assez éprouvant.
C’est l’industrie lourde Asturienne ici et à l’entrée d’Aviles notre étape du soir.
C’est avec plaisir que nous tournons le dos à l’usine pour monter dans la campagne et une forêt d’eucalyptus. C’est bon de respirer à nouveau à plein poumon même l’odeur de l’ensilage pour les bêtes nous semble délectable.
Un banc accueillant bien exposé près d’une jolie chapelle nous tend son assise pour notre pique-nique du jour. Nous l’avons acheté ce matin dans le bar d’un hôtel. Un club sandwich chacun deux petits gâteaux que nous avons eu pour 11€ avec notre petit déjeuner.
À L’os Celleros, sur la borne, on nous invite à laisser nos prénoms avec un feutre blanc laisse là.
Nous reprenons notre jolie petite route puis bientôt nous devrons marcher le long de la nationale AS19. Le bruit des voitures et bientôt la vision des usines de métallurgie. Nous faisons une halte dans un café dans une de ces petites villes qui longent les usines, il y a là plein d’ouvriers qui font une pause dehors pour fumer et boire une bière. Ils sont couverts de poussière noire.
Après la petite route, c’est la nationale qui longe l’autoroute extrêmement bruyante et jusqu’à Aviles les usines de métallurgie dont Mital le géant indien.
Non tout n’est pas joli, une vous d’école contre des hautes tensions, un joli tag, des petites maisons collectives, un bateau échoué sur l’herbe…
Puis nous entrons dans Aviles, Marc nous avait parlé d’une jolie ville, mon guide aussi, pour le moment c’est très décevant. Si au loin nous voyons le complexe culturel réalisé par Oscar Nièmeyer, l’architecte de Brasilia.
Notre albergue, nous sommes 4 derrière nous sont arrivés 2 jeunes espagnolsqui marchent depuis 20 nous depuis Irun.
Après le rituel de la douche puis du linge, nous allons faire un tour dans la vieille ville et là oui nous sommes bien d’accord Aviles mérite aussi un détour, c’est une ancienne ville très jolie avec ces arcades et ses riches demeures bien préservées.
ce sera assez rapide car devront être à l’auberge avant 20h ensuite elle est fermée. Ce soir Jean-Louis cuisine.