Ma première étape toute seule. La pluie tombait très fort ce matin, l’amie de Mercedes qui est venue pour la relayer ce matin car elle travaillait tôt, m’a accompagnée pour le mettre sur la bonne route tout en s’assurant que j’étais bien équipée. Je suis partie vers 8h10 avec la frontale, ce qui l’a bien rassuré, elle m’a fait démarrer sur la nationale, j’ai repris le chemin à Villapedre.
C’est Mercedes qui a emmené Jean-Louis à l’arrêt de bus de Luarca pour qu’il puisse prendre celui de 7h15 pour Oviedo, puis il va se faire en bus Oviedo - Bilbao et Bilbao - Irun, arrivée vers 16h à Irun, passage à Hendaye en train, c’est court, puis il a une réservation dans une chambre d’hôte et il prend le train demain matin pour Toulouse où il arrivera en début d’après-midi. C’est un long voyage, un peu moins qu’à pied mais quand même …
La pluie m’accompagnée toute la matinée et j’ai marché dans l’eau mais j’ai eu de beaux paysages de campagne bien verte et des ciels assez extraordinaires avec même un moment une esquisse d’arc en ciel.
Le pont de l’autoroute toujours très impressionnant et mes voies trempees
Il paraît qu’en Galice la coquille est inversée pour indiquer la direction, je ne m’en souviens plus, est ce pour nous habituer qu’elle est à l’envers sur le panneau ?
La ville la plus importante traversée aujourd’hui est Navia. À l’entrée une petite chapelle dédiée à Saint Roch. Le temps s’éclaircit et même si je garde ma cape car le ciel reste incertain.
Des vaches laitières bien crottées mais j’ai jeté un coup d’œil à la stabulation et c’était tout propre avec de la paille fraîche. Les petits veaux eux sont isolés dans de petits cabanons en plastique
Une drôle de façon de cultiver les fraises, je n’ai pas pu approcher davantage, regardez à gauche comme il était énervé que je m’arrête.
J’ai fait ma pause déjeuner à l’abri de l’église. L’escalope que nous n’avions pas mangé hier et que le restaurateur nous avait emballé, une clémentine et une pomme données par Mercedes. Me voilà à nouveau prête à partir.
Sur mon chemin, le ciel reprend des tons bleus et au loin je peux voir la mer de nouveau.
Du coup me voici à À Carida à l’auberge La Xana toute verte, toute neuve mais en effet froide au Rez de chaussée. J’ai fermé tous les volets pour garder la chaleur du radiateur électrique dans le dortoir.
J’ai pu faire ma lessive et tout sécher. Mon dîner ce soir, une soupe chauffée au micro onde et des yaourts. J’ai ce qu’il faut pour demain matin mais s’il caille trop en bas je monterai au bar.
Sinon Jean-Louis est arrivé à Hendaye sous des trombes de flotte et la chambre d’hôte n’est pas proche de la gare ni du centre ville. Dodo de bonne heure pour lui aussi mais sans repas.
Parfois pas simple la vie de pèlerin, on verra ce que demain nous réservera.