Hier soir j’ai beaucoup échangé avec Mercedes car c’est difficile de trouver des trucs ouverts. Pleins d’auberges sont fermées, entre les non reouvertures post COVID et les fermetures pour congés ou fin de saison, ca corse l’affaire et après avoir tout testé, en plus du réseau de Mercedes, Booking.com et Air Bnb, l’option c’est Ribadeo pour aujourd’hui, pas moyen d’aller plus loin pour raccourcir l’étape suivante Ribadeo - Mondoñedo de 36,7 km avec 980 de D+.
Pour corser le tout, même à Mondoñedo dur de trouver, j’ai finalement réservé une chambre d’hôte.
Donc aujourd’hui, je fais la côte pour profiter des belles plages des Asturies, option longue mais j’y puiserai de la bonne énergie. Ensuite je vais m’enfoncer dans les terres pour rejoindre Santiago.
Je quitte mon albergue vers 8h15, le jour se lève et il ne pleut pas.
En chemin je croise un troupeau de mouton et un pèlerin grenouille…
Des moutons qui me regardent passer, tous ! Un pèlerin grenouille posé devant une maison pour nous souhaiter un bon chemin, c’est bien vu car je risque bien de me transformer en grenouille si la pluie continue
En chemin, j’ai rencontré une petite chapelle qui a le même âge que moi !
Puis me voilà au bord de l’océan, bien remuant aujourd’hui. Grosses vagues, côte dentelée, je suis seule au monde.
Le soleil se met dans la partie et plus loin la côte est plus dorée où est ce le soleil ?
On commence à voir quelques horreos plus dans l’esprit des Galiciens
En arrivant à Tapia de Casariego, de nouveau des plages de sable blan immense
À Tapia je fais une pause dans un bar où je vois des filles je prends un café au lait, une eau pétillante, un pintxos jambon fromage et une part de gâteau aux pommes pour mon déjeuner, le plein d’hydrates de carbone. Je recharge le mobile et je repas après un petit point avec Jean-Louis sur son périple vers la France.
C’est bon de voir du ciel bleu et une nouvelle plage.
Quelques paysages de la campagne du bord de mer
Au détour d’un chemin juste avant une plage, j’ai vu un gros camion frigorifique, 3 hommes en tenue de plongée, sur le côté ils ont un petit filet et dans les mains un piolet et une autre tige en métal en tube creux. Je passe devant eux faisant un salut un peu raide, en vrai j’avais un peu la trouille, que pouvais trafiquer des hommes en tenue de plongée avec ces drôles d’instruments ?
Je me plante de direction et me voilà obligée de repasser devant le camion et de prendre la même direction qu’eux. Ils me regardent et le plus aimable me demande si je suis perdue ou si je suis sur le chemin. Je réponds que je suis sur le chemin, là dessus le second éclate de rire et me dit qu’il est Santiago. Bon je ne brille pas de courage à ce moment, le 3e un jeune homme me regarde d’un air curieux. Ils ont dû voir que j’étais un peu coincée, les deux plus âgés m’ont expliquée que ce n’étais pas bon par là et m’ont remis sur la bonne voie. Comme nous avons marché un peu ensemble, je me suis lancée et j’ai posé la question qui me démangeait, mais qu’est ce que vous faites ? (Que fas ?) bon ce n’est sûrement pas correct mais celui qui d’emblée m’avait paru le plus aimable m’a expliqué qu’ils sont pêcheurs et qu’ils ramassent des coquillages. Mon vocabulaire étant plus que limité, je n’ai pas compris de quel coquillage il s’agissait. Comme je lui demandait si l’eau n’était pas trop froide (histoire de faire un brin de conversation et de montrer que je n’était plus terrorisée - ça c’est un peu fort -bref que je m’étais détendue, il m’a répondu avec un gentil sourire que c’était leur métier.
Nous nous sommes quittés avec de grands au revoir et je les ai vu descendre vers la plage en file indienne tandis que je revenais vers le chemin.
Un peu plus loin c’est un grand chien que son maître n’arrivait pas à tenir qui m’a fait peur pour de vrai !
Puis il a fallu traverser la ria de Ribadeo en longeant l’autoroute pour accéder à Ribadeo, à la Galice, enfin, terre de Saint Jacques de Compostelle.
C’est très impressionnant et je n’ai pas traîné sur ce grand pont d’un côté les voitures et de l’autre le vide sur le fleuve.
Et me voici à l’Albergue El Ponte où j’ai retrouvé ce soir à ma grande surprise Rafa et Jesus. Ils ont débarqué alors que je finissait mon dîner. En fait ils ont passé deux jours ici pour voir la magnifique plage des cathédrales. Elle est plus loin après Ribadeo. Et il faut de grandes marées pour pouvoir marcher sur la plage et les voir.
Ici aussi il faudra revenir.
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Plage des Cathédrales - Wikipédia
La Plage des Cathédrales ( Playa de las Catedrales en castillan et Praia das Catedrais en galicien), ou Las Catedrales en castillan ou As Catedrais en galicien (" Les Cathédrales "), ou encore Praia
La plage des cathédrales que nous n’avons pas vu