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Nos voyages lents, Saint-Jacques, Shikoku,...

Nos voyages lents, Saint-Jacques, Shikoku,...

Pour vous faire partager nos voyages lents sur les chemins de Saint Jacques et tous les beaux chemins du monde...

Publié le par Pascale Aurejac Rovira
Publié dans : #Camino Del Norte

La chambre dans mon hôtel car en fait c’était un hôtel, était certes une chambre de princesse mais ça ne suffit pas. En vrai hier quand je suis arrivée bien cramée la propriétaire s’occupait d’un couple comme c’était long elle a finit par me faire asseoir. Puis un autre couple est arrivée sans réservation du coup elle s’en est occupée avant moi. Moi réservation déjà payée et pèlerine donc de passage, je n’étais pas une priorité alors que je n’avais qu’une envie me poser au chaud. Ensuite mon tour vient, Elle m’installe et vous savez quoi elle m’explique que la califaction avec la luz c’est pas évident mais qu’elle va régler et qu’elle espère que ça va aller. Bon en fait j’ai pris une bonne douche chaude et ensuite la climatisation réversible s’est bien mise en marche sans que la lumière n’ait l’air d’en souffrir. 
La climatisation a fait un bruit de soufflerie toute la nuit, j’ai fini par l’éteindre quand j’ai eu bien chaud. Mais les ´autres locataires devaient être soit un troupeau d’éléphants ou une équipe de déménageurs car il y a eu un de ces boucans une partie de la soirée jusque tard, ben oui samedi soir !

Bref en synthèse j’ai passé une mauvaise nuit dans un des endroits que j’ai payé le plus cher. Alors aujourd’hui ça a été un peu difficile avec la pluie et le froid d’où la petite étape mais qui montait bien quand même.

Mondoñedo que je quitte au petit matin tout est fermé

Mondoñedo que je quitte au petit matin tout est fermé

Depuis mon repas frugal de la veille (galettes de riz au chocolat noir) je n’ai rien pris aussi, je décide de me poser dans mon abri habituel c’est à dire un abri bus. Il y a là toutes les commodités. Un toit, un banc où je  peux m’asseoir et poser mon sac et un mur où contre lequel appuyer mon bâton sur lequel j’accroche ma cape. Il ne reste plus qu’à installer le petit déjeuner. Le reste de gâteau de Carmen, alberge A Ponte, mes deux clementines. Un peu d’eau pour faire passer le tout et c’est reparti, sous la pluie.

Mon petit déjeuner sous abri bus

Mon petit déjeuner sous abri bus

Le chemin s’est surtout fait à travers de petites routes et quelques chemins forestiers, je suis montée quasiment tout le temps me semble t il dans la campagne croisant de rares hameaux en parti désertes avec bien des maisons en train de se délabrer.

Tput doucement je suis montré à 560 m au niveau des éoliennes qui tournaient bien au vent du jour.

La pluie fine a quasiment été constante jusqu’à ma destination finale qui est Abadin, la pension Goa.

La montée vers Abadin ciel gris journee triste
La montée vers Abadin ciel gris journee triste
La montée vers Abadin ciel gris journee triste
La montée vers Abadin ciel gris journee triste
La montée vers Abadin ciel gris journee triste
La montée vers Abadin ciel gris journee triste

La montée vers Abadin ciel gris journee triste

Je n’ai parlé qu’à 3 chiens qui étaient encore plus inquiets que moi et sont venus me faire des câlins. Un papy dans son jardin m’a marmonné Dios et avant d’arriver, une mamie m’a parlé du temps et souhaite un bon chemin.

Je suis à à peine un peu plus de 140 km de Santiago, ce serait bien si j’avais un petit ciel bleu dans les jours qui viennent.

A demain.

La borne des 140 et quelques jusqu’à Santiago.

La borne des 140 et quelques jusqu’à Santiago.

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