J’ai pu passer une excellente nuit dans cette pension, ça fait un bien fou. Il y a l’auberge très récente mais fermée et la pension avec un restaurant et un bar. Ici lorsque je suis arrivée, le patron m’a de suite donnée la clé et montré l’essentiel, plus tard les papiers. J’ai pris ma douche, je suis allée lancer la lessive dans l’auberge, j’ai déjeuné et après je suis allée faire les papiers et payer. Une fois détendue et repue. La chambre est propre, chauffée et ma porte fermée.
J’ai pu parler avec Jean-Louis, mes parents, maman longuement, une maman ça apaise toujours. J’ai eu aussi avec beaucoup de bonheur Gabriel et Jules au téléphone pour de bonnes nouvelles aussi ce matin j’étais regonflée à bloc.
J’avoue que vos retours sur le blog ou sur Facebook font aussi beaucoup de bien.
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Pensión Restaurante Casa Goás - Pensión Restaurante en Abadín
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Pension, albergue Casa Goa
Ma journée s’est presque entièrement passée sans pluie et il y a même eu une apparition du soleil. Je suis partie vers 8h15 et le ciel est encore noir, les coquilles au sol dans la ville guident vers le chemin. Puis je retrouve les bornes qui rythment le chemin en mentionnant le solde de kilomètres jusqu’à Santiago. Une construction ronde attire mon attention sur une clôture, sans doute un endroit de stockage. Puis je quitte la ville par une petite route quand soudain, je m’aperçois que j’ai oublié mon bâton. Il n’est pas question que je m’en sépare déjà. Je ne sais plus si je vous ai raconté que je l’ai trouvé sous un abri bus lors de mon étape de 37 km, m’attendant bien sagement. Il m’aide pour passer les chemins boueux, me rassure quand je croise des chiens et je peux même lui parler de mes états d’âme quand je ne croise pas d’oiseaux, de chiens ou de vaches à qui parler.
Donc demi tour, il était là bien sagement posé avec quelques parapluies qui le tenaient au chaud dans le bar de ma pension. Je le récupère sous l’œil amusé d’un monsieur que j’avais croisé en partant. Ma journée peut recommencer.
Je quitte la ville d’Abadin en suivant les coquilles au sol et les bornes situées à tous les embranchements
Une tour dans une clôture, ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de construction peut être un autre genre de grenier.
Mon chemin sera à nouveau un chemin de solitude dans la campagne sur de petites routes et à travers des chemins plus ou moins détrempés.
Sur les bords des propriétés, pour border les chemins, de jolis petits murets en pierre et de grandes plaques de pierres posées verticalement.
Des ponts pour passer les ruisseaux, en bois, en pierre ou du 17ème comme le Ponte Vella de Martiñán.
Les ponts du jour, un en bois, un en pierre tout contre le muret et le joli pont vieux de Matiñán
J’ai pu causer avec de curieux petits veaux.
J’ai aussi dû croiser le chemin de chiens laissés en liberté forts impressionnants. Mon bâton me rassure mais les chiens étaient curieux et plutôt amicaux.
J’ai aussi pris en photo sous toutes les coutures quelques horreos (greniers à céréales galiciens) et des détails de toitures qui m’intriguaient beaucoup. En effet sur les toitures les dernières tuiles sont taillées en biseaux et entrecroisées. C’est très joli à voir.
Il est ainsi aussi bien visible que les greniers sont ventilés sur les quatre côtés. J’adore cesu qui sont fermés avec une pierre fendue verticalement.
À midi je me suis arrêtée à O Campo do Christo ou Goiritz dans un bar-supermarché où j’ai pu acheter deux bananes et deux yaourts qui ont fait mon déjeuner. C’est un endroit charmant où les gens viennent se dépanner et consommer tenu par deux jeunes gens charmants. L’esprit vintage du lieu est très frais.
Le grand père de la maison est très gentiment venu arranger ma cape de pluie à mon départ.
C’est endroit placé providentiellement là quand un grain est tombé. Hélas je me serais trempé les pieds quand même aujourd’hui.
En sortant, je tombe sur ce fascinant cimetière néogothique et sur l’église de Santiago du 16e/17ème siècle.
Vilalba n’est plus très loin, j’y arrive sous le soleil. C’est la ville la plus importante de la région agricole de Terra Chá terrain plat (source guide Rother). Elle était fortifiée mais il ne reste que la Torre de los Andrade de forme octogonale. C’est à présent un Parador.
Je n’étais pas certaine de la chercher mais il s’avère que le petit hôtel Venezuela où j’ai pris une chambre (23€) est juste au dessous. J’en ai donc profité pour faire le tour et, derrière se trouvait l’église parroquial de Santa Maria (19e) ouverte. J’ai ainsi pu entrer remercier pour cette journée que j’ai appréciée.
Il y a même la vierge de Lourdes