Ce matin réveil matinal, retour au monde pèlerin et mise en route à 6:30. Deux options selon la forme, stop à Alcuescar, chez les sœurs des esclavos de Maria y de lis pobres comme lors de notre dernier périple, ou pousser un peu plus loin à Aldea del Cano. Option 20 ou 35 km.
Le temps est frais très bien pour marcher et la ballade promet d’être agréable sur des chemins, via pecuaria, voie romaine et presque pas de bitume.
Jean-Louis s’est chargé des effets que je vais renvoyer et des bols de salade de pâtes, tomate, salade, thon et poivrons qu’il nous a concocté hier soir ainsi que des galettes pour notre dessert. Il a accepté que j’emmène les 6 abricots à faire mûrir dans le sac.
Nous quittons notre accueillante petite ville d’Aljucen en espérant que le repos conjugué aux soins reçus au thermes et à la chimie me permettront de repartir du bon pied
Nous cheminons très vite dans la campagne au milieu des troupeaux de petites vaches noires aux grandes cornes avec des petits dans toutes les gammes de bruns. Nous longeons un grand parc naturel depuis Merida Le Cornalvo propice à la présence de beaucoup d’oiseaux, cigognes noires sédentaires, cigognes blanches, les migratrices, milans, grues, …
Nous retrouverons nos chênes verts aux milieu des cultures et aussi des chênes lieges. Des fleurs, lauriers blancs, lauriers roses, chardons violets, toute une gamme de petites fleurs jaunes, des pompons bleus, les cistes dont la floraison a terminé ici et aussi les lavandes papillons et pas du lavandin.
La nature fleurie et les troupeaux de vache de beaux paysages cadeaux du chemin du jour qui nous émerveillent encore et toujours
Nous entrons dans les prairies par des passages canadiens qui empêchent les animaux de sortir mais de fait, nous nous trouvons au milieu des troupeaux ce qui ne rassure pas Jean-Louis moins habitué que moi à la vie à la campagne mais il passe très courageusement entres les vaches et les taurillons paisibles et qui pour certains ont même plus peur que lui.
En arrivant vars Alcuescar il est quasiment 11:00 et comme notre petit déjeuner remonta 6:00 et surtout s’un banc accueillant est posé sous un grand chêne vert, nous décidons de faire là notre pause pique-nique. La salade de pâtes est réussie et Jean-Louis avait acheté hier soir des pains à l’huile d’olive, sucre et anis. Mes amis quel régal !!! Michel Cerdan tu ne m’avais pas donné le tuyau !
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Ça c’est quelque chose que je dois faire goûter à mes parents.
Passage rapide dans Alcuescar pour refaire le plein d’eau, nous repassons devant le couvent des religieuses qui nous avaient aimablement accueillies puis nous allons nous réhydrater au bar restaurant Alta Cuesta en face. C’est bon marché et accueillant, nous y retrouvons Oscar un espagnol qui avait dormi avec nous à Aljucén et qui a d’ailleurs aussi des problèmes avec son dos. Il s’arrêtera là.
Alcuescar son couvent, sa cigogne et le bar Alta Cuesta où nous avons retrouvé Oscar. Hélas nous n’avons pas pris le temps de voir l’église wisigothe. Décidément il faudra vraiment revenir
Nous repartons pour environ 14,5 km vers la fin de l’étape à Aldea del Cano ou une aimable auberge nous accueillera.
Nous sommes sur une voie romaine, pause à Casa de Don Antonio, nous longeons le village par l’extérieur mais une église typique toute blanche et de facture récente se laisse admirer sur notre passage. Un petit parc dédié à un sculpteur espagnol nous offre des bancs ombragés et une fontaine d’eau potable permet de se désaltérer et de refaire le plain d’eau de nouveau. La chaleur monte doucement, un petit vent souffle, elle ne m’est pas désarmais commence à bien faire souffrir Jean-Louis.
Casas de don Antonio et son pont romain mais aussi sa cigogne que voulez vous je ne m’en lasse pas
Le parc et l’église blanche
Et même si la voie romaine qui nous mène à Aldea longe la nationale, elle est très agréable et rythmée par les bornes romaines, bornes milliaires disposées à peu près tous les 1,4 km.
Nous franchirons aussi un joli pont romain à trois kilomètres environ de la fin de notre étape.
J’ai beaucoup de chance mon dos me laisse en paix, je vais continuer avec les médicaments pour stopper l’inflammation et les massage pour que les muscles restent détendus et que mon nerf ne se retrouve pas pincé et espérer prier pour un répit long voire définitif.
L’auberge est en effet agréable même si la machine à laver espérée est en rade et qu’il a fallu du coup se lancer dans une grosse lessive à la main. Le soleil et le vent de la fin de soirée nous a séché ça très vite.
Les bornes, toutes celles que j’ai vu
Le pont de Santiago de Bencaliz
Notre auberge d’Aldea du Camino tout à côté du bar restaurant Las Vegas où récupérer les clés. Dîner tard, ouvert tard, la petite tienda est bien équipée et la cuisine de l’auberge aussi
Ce soir c’est Jean-Louis qui est mal en point, la chaleur lui est très pénible et il était bien chargé. Il a ses jambes douloureuses et toutes enflées, problème de vaisseaux. Douche froide, compresses glacées. Il nous a cependant préparé un bon dîner, soupe de vermicelles et lentilles, chorizo et boudin.
Demain nous allons à Caceres autour de 25 km et sans dénivelé. Nous y posterons notre surplus, nous serons tous les deux plus légers. Nous allons chez l’amie de Michel Cerdan ( merci pour les tuyaux).
Après demain petite étape ainsi nous aurons le loisir de visiter Caceres ville riche inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.