Étape 33 : Caceres à Casar de Caceres 12,44 km +149 m - 222 m

Réveil plus tardif que d’habitude l’étape est petite, dommage j’avais oublié d’éteindre mon réveil. Ce matin nous avons eu le plaisir d’avoir un coup de fil d’un de nos fils et des messages des autres enfants. Ça fait toujours chaud au cœur.

J’ai terminé mon blog ce matin sur la belle plaza Mayor où nous avons pris notre petit déjeuner et nous sommes partis non sans écouter les bienveillantes recommandations de notre hôtesse Pilar, l’aimable propriétaire de la pension Carretero. 

Les anges semés sur le chemin qui veillent bien sur nous

En quittant la ville, nous retrouvons un pèlerin italien quelque peu fatigué aujourd’hui. A la sortie de Caceres il y a deux options, l’ancienne par la nationale avec une portion dangereuse et désagréable et une nouvelle par un joli chemin qui certes monte mais offre un  point de vue sur la grande vallée en contre bas.

Nous avons choisi cette voie, plus agreable et à peine plus longue et du coup pratiquement pas de bitume sur notre chemin du jour. 

Le théâtre Capitol de Caceres ! Amis Toulousain il n’y en n’a pas qu’un !

Nous rencontrons un pèlerin Italien en chemin, nous quittons la ville par les arènes

Puis nous choisissons de prendre le chemin, il est signalé de neuf avec de belles flèches jaunes bien positionnées jusqu’au moment où nous retrouvons l’ancien chemin qui longe la RN. 

Au final il ne doit y avoir qu’un kilomètre cinq maximum de plus et c’est un agréable chemin, d’ailleurs bien emprunté par des randonneurs et des hordes de cyclistes.

La lavandière de Caceres

Chemin bien balisé balcon sur la vallée

Nous retrouvons nos gué non pas pour franchir des petits ruisseaux mais pour y faire d’agréables pauses boissons mais aussi y finir les délicieux et aériens palmiers que nous avions acheté hier chez les religieuses.

Nous avons aussi terminés nos abricots d’Aljucen qui ont un peu réussi à murir dans nos sacs à dos. 

Pause sur les blocs de granit

Pour arriver à Casar de Caceres nous passons sous l’autoroute, chemin lent et voies rapides superposées 

Passage sous les voies rapides

Voyez vous la petite alouette. Elles ne sont pas farouches et se déplacent souvent à pied devant nous avec leur petite hupette

Il y a bien un musée du fromage ici, et un très bon fromage de brebis qui se déguste à la cuillère. Qui sait si nous arriverons à tester aujourd’hui. 

Encore un meilleur fromage du monde

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En arrivant vers l’auberge municipale Nous sommes rattrapés puis dépassés par Oscar. L’auberge est bien remplie, nous retrouvons un pèlerin italien, depuis blessé qui va sans doute achever son périple là. Oscar bien sûr, un monsieur allemand Pierre et son fils, tous très aimables. Il nous reste un lit. Jean-Louis dessous moi dessus contre une douche et des wc. Ça fera l’affaire, à l’office du tourisme nous payons notre écot, récupérons les protèges lit et coussin et nous pouvons même faire tourner une machine. Je laisse sécher sur le tancarville le temps est beau, inutile d’user de l’électricité quand la météo fait l’affaire.

Arrivée sur l’auberge par d’agréables ramblas

Nous avons pris la décision d’aller à Canaveral demain en longeant le barrage par la nationale, il faudra 32 km et autour de 240 de dénivelé positif et négatif. Le seul point noir est le risque que la chaleur reparte à la hausse demain après-midi. 

Nous allons tacher de nous lever à 5:00 pour prendre le chemin à 5:30 avec beaucoup d’eau et des choses légères à manger après un petit déjeuner très liquide. Pas d’ombre et pas de ravitaillement sur l’étape.

Après cette décision nous sommes partis déjeuner à la cafétéria de la station d’autobus, original et bien pensé bâtiment en double voile de béton. Nous y avons pris une excellente salade de la station (salade Cesar) et Jean-Louis s’est régalé d’anchois.

Nous irons faire quelques courses pour un dîner soupe, salade et un bon petit déjeuner très liquide aussi. 

J’espere que nous gagnerons notre course contre le soleil demain. Nous sommes allégés mais nous devrons nous charger d’eau.

La cafétéria de la station de bus double voile de béton.

Les 4 espagnols, deux couples que nous avions à Aljucén, sont arrivés après nous et une autre partie de l’auberge leur a été ouverte ! Je pense qu’on s’est un peu fait avoir sur le coup ! Pas de barreaux aux bords de mon lit, contre les wc et il a fallu que je récupère une chaise pour monter sur mon lit ! Je suis la seule en hauteur ! Bah nous sommes dans la même pièce que Pierre et son fils, ils sont charmants et je n’ai pas beaucoup de chemin à faire pour aller aux toilettes, tout va bien. Le matelas est excellent. 

Je supervise d’en haut le séchage du linge