D 16/10/22 à 8:25 camp à Ghuni trek Kuari Pass
Le matin au réveil, les matelas sèchent sur les tentes, nous rangeons nos affaires et la vie du village se déroule normalement. Les troupeaux passent. Notre terrasse sur la montagne
Nous quittons notre camp sous un magnifique ciel bleu
Notre balade du jour nous prendra 4h30 avec un dénivelé positif de 645 m et un dénivelé négatif de 550 m. Nous passerons par le Ramni Pass, aussi appelé Binayak Top à 3150 m.
Ce matin, le ciel est toujours tellement bleu, il fait bon et la vie continue autour de nous, les paysans sortent les troupeaux de vaches, nous faisons nos sacs, nous sortons les matelas pour les faire sécher au soleil sur les tentes.
Pour notre petit déjeuner, en plus des toasts et de l'omelette, Aakash nous amène un porridge et devla papaye coupée en dés et arrosée de jus de citron.
Nous nous mettons en route vers 9h. Les garçons du village sont passés nous saluer et regarder notre camp se lever.
En montant vers les pâturages d’été
Nous commençons par une piste qui monte en zigzagant pour sortir sur des pâturages, en chemin nous sommes dépassés par un couple qui montre chercher de la bonne argile pour la construction en haut, dans la montagne avec leurs mules.
Des parcelles sont délimitées par un muret de pierre dans lesquelles des résineux sont plantés par le gouvernement.
Les maisons de bergers pour les estives
Nous continuons à travers une forêt de rhododendrons, de pins et de chênes et traversant des prairies avec des maisons de bergers où les troupeaux pâturent l'été.
Notre pause déjeuner au soleil. Jours à 24 degré, nuits autour de zéro
Photo de groupe au point le plus haut
Nous atteignons le plus haut point en milieu de journée à 3150 m d'altitude, c'est le Ramni Pass ou Binayak Top.
Nous déjeunons en contrebas, Negi et ses collègues, Aakash et Kalo arrivent et pausent aussi puis nous dépassent pendant que nous restons encore un peu à lézarder au doux soleil.
Notre déjeuner aujourd'hui était composé de chaussons fourrés aux légumes, d'une pomme de terre et d'une mangue délicieuse en plus de l'habituel fruit, barre chocolaté et des bonbons de nos pauses.
Puis c’est la descente où nous rencontrons les porteurs de fagots de bambous
Puis nous descendons gentiment à travers les bois d'immenses rhododendrons, de châtaignier, de noyers. Ici tout est plus grand, les montagnes, les arbres élancés vers le ciel.
En chemin, nous dépassons des montagnards qui transportent de grands bambous qui seront utilisés pour fabriquer les paniers servant au ramassage des récoltes. Nous les avons vu utiliser par les femmes pour ramener le fourrage.
Ils s'arrêtent pour nous saluer du mot magique "namaste" et Gabriel en profite pour essayer de porter le long fagot qui est surtout très encombrant.
Des cascades déboulent de la montagne partout, le chemin nous emmène tranquillement jusqu'à notre campement où se trouve comme toujours une petite rivière qui nous permettra de nous laver et qui fournira l'eau du campement.
Le campement du soir
Nous sommes installés sur un petit espace dégagé au milieu de grands arbres dans lesquels quelle n'est pas notre surprise de découvrir pleins de petits singes timides qui s’enfuient quand nous essayons d'approcher.
Nous passerons une partie de notre soirée à les regarder, perchés dans les grands arbres. Ce ne sont pas des singes agressifs ils sont blancs et ont la face noire avec une très longue queue. Peut être des sortes de lémuriens.
Puis la nuit tombée nous reprenons nos parties de tarot, avant de dîner.
Rendez vous avec le coucher de soleil qui embrase le ciel et notre repas chaque jour différent