Ça y est, nous sommes sur les starting-blocks et la trajectoire est définie, nous commencerons à Malagá pour explorer l'autre voie du Mozarabe que nous avons tant aimé.
Nous remonterons jusqu'à Mérida, puis direction Lisbonne pour remonter jusqu'à Santiago, ensuite retour à Bordeaux par le Primitivo et le Norte, puis toujours le long de l'océan.
Nous avons estimé notre périple à 2000km, à la louche et à 3 mois de marche.
Puis de Lisbonne à Bordeaux en restant sur la côte (petite incursion prévue dans les terres en faisant le Primitivo de Santiago à Oviedo avant d'attaquer le Norte...
Nous partirons samedi prochain, d'ici là finalisation des préparatifs, la maison à mettre au carré pour Patricia qui va venir vivre ici pour s'occuper d'Hanzou et de la maison.
Jean-Louis a quasiment terminé tous ses dossiers. Cependant Jûles est passé à la maison pour parer à toute demande d'administration en l'absence de son père sur les projets déposés. La maison est aussi prête à accueillir nos enfants pour la fête de Noël et nous avons fait le nécessaire auprès du père Noël pour les petits enfants.
Notre petite Hanzou commencerait-elle à se faire du soucis ? Elle a pris l'habitude de pleurer la nuit pour qu'on la prenne avec nous !
Il faut se tester et ce d’autant plus que je me suis fait mal au deltoïde il y a 3 semaines. Quelques séances de kinésithérapie avec Florent camarade du club d’athlétisme plus tard, ça va mieux alors voyons comment ça se passe avec le sac à dos.
Il fait moins de 7kg et il ne manque que la trousse de toilette minimaliste. Ça c’est bon !
Celui de Jean-Louis fait autour de 8 kg.
Le ciel est bleu ce matin, nous allons faire une boucle jusqu’au four de Louge. C’est aussi l’occasion pour Jean-Louis d’essayer ses nouvelles chaussures. Les anciennes prennent la flotte. Gloups ! grosse frayeur, il ne dit rien mais les grimaces sont on ne peut plus claires ! Les chaussures font mal ! Fort heureusement il y a un joker : les semelles de propretées retirées, les pieds peuvent s’étaler. Mon mari a retrouvé son beau sourire.
En chemin nous croisons Sandrine une camarade du club d’athlétisme qui rentre de sa session de course à pied du dimanche matin.
Plus loin un couple sympathique nous double et nous rencontrons aussi Alain un ami venu constater la montée des eaux du lac.
Sur notre chemin de retour, nous croisons un singe coloré et une grue blanche.
Nous avons retrouvé nos marques, sac bien posé sur les hanches, nos discussions, nos pas qui s’accordent, ... nous sommes prêts et impatients.
Sur le chemin du retour