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Nos voyages lents, Saint-Jacques, Shikoku,...

Nos voyages lents, Saint-Jacques, Shikoku,...

Pour vous faire partager nos voyages lents sur les chemins de Saint Jacques et tous les beaux chemins du monde...

Publié le par Pascale Aurejac Rovira
Publié dans : #Frances 2024 retour

Hier soir lorsque nous sommes rentrés à l’auberge, branle-bas de combat, la dame nous annonce que l’auberge d’O Cebrero est fermée pour désinfection. Elle appelle pour nous ce que je pense être la pension de sa belle-fille. C’est complet, nous faisons le tour des petits établissements de la petite ville, c’est soit fermé, soit complet. Par contre nous pouvons nous arrêter 5 à 6 km avant à Hospital Da Condesa. L’auberge de la région sera ouverte. C’est bien ça nous fera un peu moins de kilomètres sur cette étape qui fait un peu peur à Jean-Louis. Nous nous endormons là dessus. 

Notre auberge

Notre auberge

Ce matin, nous prenons notre petit déjeuner au complexe Xacobeo et nous partons avec deux gros sandwiches pour notre pique-nique. Nous entamons notre longue montée vers Alto do Poio pour commencer puis vers Hôpital et qui sait peut être pourrons nous aller jusqu’à O Cebreiro si au final notre info n’était pas exacte. 

En quittant Triacastela, vu de l’auberge de la région, fresques réalisées pour l’année jacquaire 21/22 sponsorisée par Estrella
En quittant Triacastela, vu de l’auberge de la région, fresques réalisées pour l’année jacquaire 21/22 sponsorisée par Estrella
En quittant Triacastela, vu de l’auberge de la région, fresques réalisées pour l’année jacquaire 21/22 sponsorisée par Estrella
En quittant Triacastela, vu de l’auberge de la région, fresques réalisées pour l’année jacquaire 21/22 sponsorisée par Estrella

En quittant Triacastela, vu de l’auberge de la région, fresques réalisées pour l’année jacquaire 21/22 sponsorisée par Estrella

La montée est certes continue mais pas très raide donc à petits pas nous montons et nous égrenons les petits villages ruraux et leurs chapelles. Pasantes, Fillobal, O Biduelo, Fonfria où nous nous étions arrêtés en 2015, Alto do Poio, point haut, seul endroit ouvert, Padornelo et Hospital Da Condesa. 

À la sortie de Triacastela, un châtaignier centenaire est identifié comme un monument et il faut dire qu’il est fort impressionnant. 

Voyez un peu ce géant ! Les maisons et le pavage de la rue assez caractéristiques
Voyez un peu ce géant ! Les maisons et le pavage de la rue assez caractéristiques
Voyez un peu ce géant ! Les maisons et le pavage de la rue assez caractéristiques

Voyez un peu ce géant ! Les maisons et le pavage de la rue assez caractéristiques

Nous faisons provisions de jolies fleurs sauvages ou dans les jardins. 

Merveilleuse nature
Merveilleuse nature

Merveilleuse nature

Nous avons vu en chemin une autre sorte d’horreos avec toujours cette pièce circulaire sur les pieds pour empêcher les rats de grimper bouloter le maïs.

Grenier à céréales
Grenier à céréales

Grenier à céréales

Et que dire des points de vus sur les montagnes alentours, à Alto de Poio nous étions à 1335 m. Derrière les montagnes, des vallées voisines s’élevaient une mer de nuage.

Points de vue
Points de vue
Points de vue
Points de vue
Points de vue
Points de vue

Points de vue

Chaque petit village a sa petite chapelle et son clocher. Certaines sont vraiment minuscules, toutes sont charmantes.

En chemin nous avons échangé avec un monsieur coréen qui parle bien français incroyable, il a fait des études à La Sorbonne et ne s’explique pas non plus pourquoi il y a autant de coréens sur les chemins de Saint Jacques. Puis Benoit un français qui s’émerveille de tout ce qu’il y a à découvrir et à apprendre encore. Deux biens belles rencontres qui ont ajoute du charme aussi à notre journée. 

Les petites chapelles rencontrées au fil de la journée
Les petites chapelles rencontrées au fil de la journée
Les petites chapelles rencontrées au fil de la journée
Les petites chapelles rencontrées au fil de la journée
Les petites chapelles rencontrées au fil de la journée

Les petites chapelles rencontrées au fil de la journée

Nous avons vu aussi dans un village un troupeau de belles vaches ramenées par des bergers allemands et un labri travaillant ensemble. Ça a été l’occasion de discuter avec les dames du village. Petite halte agréable.

Les vaches sont dans les prairies pas malheureuses semble-t-il. Ici il y en a une qui nous allume je crois.
Les vaches sont dans les prairies pas malheureuses semble-t-il. Ici il y en a une qui nous allume je crois.
Les vaches sont dans les prairies pas malheureuses semble-t-il. Ici il y en a une qui nous allume je crois.
Les vaches sont dans les prairies pas malheureuses semble-t-il. Ici il y en a une qui nous allume je crois.

Les vaches sont dans les prairies pas malheureuses semble-t-il. Ici il y en a une qui nous allume je crois.

Nous sommes arrivés très fiers à Alto Poio, ce qui sera en fait notre point le plus haut du jour car en effet, l’auberge de Cebrero est fermée pour désinfection nous explique l’hospitalière d’ici à Hospital da Condesa, hier c’était celle ci qui était fermée pour les mêmes raisons. Par contre ici il n’y a rien à manger…

Bref ici à Alto Do Poio un café bar auberge restaurant est ouvert. Nous pouvons y manger notre sandwich en consommant une eau pétillante assis à une table au soleil. 

Café bar d’Alto do Poio « Puorto »
Café bar d’Alto do Poio « Puorto »

Café bar d’Alto do Poio « Puorto »

Les poules dans le champs de choux hauts

Les poules dans le champs de choux hauts

Notre auberge du soir, demain il nous restera 5,6 km pour arriver à Cebrero
Notre auberge du soir, demain il nous restera 5,6 km pour arriver à Cebrero
Notre auberge du soir, demain il nous restera 5,6 km pour arriver à Cebrero

Notre auberge du soir, demain il nous restera 5,6 km pour arriver à Cebrero

Nous vaquons à nos occupations jusque vers 16:30 puis deux pèlerins arrivent un coréen et un italien. Plus d’hébergement à O Cebrero. 

Nous les laissons s’installer et nous décidons de revenir à Alto Do Poio seul endroit ouvert où trouver à manger. 

3 km aller, nous tentons de faire du stop, aucun succès. Là-haut le patron nous sert une fraîche caña, des pâtes à la tomates lardons et fromage, un steak fin mais goûteux, un yaourt pour Jean-Louis et une tarte de Santiago pour moi. Et nous voilà repartis dans l’autre sens pour 3 km. Entre temps la petite auberge s’est remplie, nous sommes une bonne dizaine. Les joies du camino Frances. 

Nous avons eu le plus grand mal à trouver un hébergement pour demain soir, auberges fermées, pas encore ouvertes, pour finir nous avons dégotté un hôtel grâce à Booking que nous avons appelé en direct. Demain 24 Km tout en descente après O Cebrero. Aujourd’hui au final nous n’avons eu « que » 700 m de dénivelé positif. 

À demain.

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L
Salut les pélerin.e.s, toujours aussi extraordinaire de vous suivre. Magnifiques paysages sous le soleil, belles vaches, belles et sobres architectures de pierres, et le Printemps qui s'invite sur votre parcours avec les fleurs .... tout fait envie !!! <br /> Bizous
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P
C’est beau et aujourd’hui encore nous avons été bien gâtés par le paysage et la météo mais hélas ça va terriblement changer, alors,…