Nous sommes très bien installés dans notre chambre, proche du boulevard de la paix qui mène au parc du mémorial pour la paix.
La large avenue est très verte, longée des grands immeubles, chaque espace est rempli et nous nous amusons de voir un joli petit immeuble coincé entre deux grands.
Nous sommes arrêtés par un espace délimité contenant des arbres au milieu de gros blocs de pierres, autour de certains arbres, une petite pancarte est accrochée sur laquelle on peut lire le nom de l’arbre, et « c’est arbre a survécut le 6 août 1945 à la bombe atomique d’Hiroshima, approximativement à 630 m de l’hypocentre »
et nous nous apercevons qu’un nombre d’arbres sont ainsi recensés, survivants de l’horreur.
Nous arrivons sur le côté du grand bâtiment horizontal qui abrite le musée. Il est perpendiculaire au parc qui contient la flamme du souvenir allumée en 1964.
L’arche reprend la symbolique Shintô et protège l’âme des défunts.
Le dôme de l’ancien hall d’exposition industrielle d’Hiroshima unique rescapé de l’immense déflagration reste en l’état pour que jamais ne soit oublié ce moment.
Mais ce que l’on ressent très puissamment c’est la volonté de promouvoir le pacifisme.
Lorsque je m’étonne du prix peu élevé du ticket d’entrée l’hôtesse me répond fort aimablement qu’ils souhaitent que beaucoup de monde viennent voir le musée.
Nous sommes en effet surpris de voir le nombre de jeunes présents sur le site.
Bien sûr un grand temps est consacré à la vision des horreurs générées par cette explosion, matières amalgamées verre, métal ...corps brûlés, témoignages poignants des heures qui ont suivis.
Tout pour hurler au monde que ça ne doit pas arriver de nouveau.
Mais hélas un compteur dénombre encore tant de têtes nucléaires d’une puissance chacune 100 fois supérieures à celle d’Hiroshima.
Je me souviens que nous avons été interpellés devant un temple par un monsieur qui nous a fait signer une pétition pour le désarmement, tout à l’heure devant le dôme nous avons aussi signé la pétition d’une dame. Petites gouttes d’eau si dérisoires.
Près du dôme nous avons rencontré un monsieur qui est un survivant , il était dans le ventre de sa maman quand c’est arrivé.
Lui aussi témoigne, je joins son blog en Français. Lisez le.
Nous avons continué notre promenade vers le château d’Hiroshima et son parc et nous avons arrêté nos pas au musée d’art contemporain de la ville.
c’est un grand bâtiment en rondeur qui surplombe la ville
Dehors, dans la course, il y a de grandes sculptures,
L’exposition permanente présente de grandes toiles de peintres japonais. Pas de photo, ça fait du bien de voir de belles toiles.
Le MOCA musée d’art contemporain d’Hiroshima