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Ici à l’hostal Casa José, nous prenons un bon petit déjeuner en y ajoutant des oranges excellentes et nous sommes parés pour la longue étape peut être monotone qui nous attend. Cordoue nous arrivons, une nuit réservée à l’hôtel Alcazar près de la cathédrale et nous faisons confiance à Dimitrios le patron pour nous aider pour la seconde nuit. Nous avions connu cet excellent établissement grâce à Michel Cerdan, l’extraordinaire président de l’association Amis du Camino Mozarabe Via de la Plata.
Stop dans un distributeur pour refaire le plein et celui là non plus ne prend pas de commission : il y a un logo 6, je vous laisse voir sur la photo.
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Le bon petit déjeuner, avec le patron de la maison, la même photo qu’en mai 2022 mais avec moi au lieu de Jean-Louis et le distributeur qui ne prend pas de commission
Et nous voilà parti dans le noir, hier soir nous avons dîné d’œufs brouillés avec des fèves, un régal mais ce matin notre camarade ne partira qu’à 9:30 et s’arrêtera à Cordoue, nous ne la verrons plus.
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Lumière blanche devant pour JL, lumière rouge derrière pour moi qui le suit et c’est plus prudent car ça circule dès le petit matin
Le ciel s’éclaircit et les paysages se dévoilent dans la brume, nous montons sur cette route fréquentée et Jean-Louis se retourne vers les véhicules pour nous signaliser, certains ralentissent, d’autres nous font un peu peur. C’est frais ce matin autour de 3 degré, ça fouette le sang !
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Tout doucement le jour se lève
Puis nous voyons une voiture attelée s’arrêter après avoir bien ralenti à notre niveau, je pense qu’il vérifie son attelage mais non, il nous attendait et il nous invite à monter pour nous amener jusqu’au chemin où nous serons mieux pour marcher à travers champs que sur la route passante ! Et croyez le ou pas, j’ai accepté de bon cœur, une occasion pareille ne se refuse pas et si j’avais dit non je crois que Jean-Louis m’en aurait voulu à l’infini, avec raison compte tenu de la route et de la suite.
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Un ange sur notre route : merci Antonio Tejedera !
Il nous dépose à l’embranchement du chemin et nous repartons très heureux de s’être évités ce passage très pénible.
Antonio nous conforte dans notre choix de marcher en cette saison où nous sommes si peu nombreux car dit-il en saison, il y a du bon et du pas bon et à coup sûr, il ne se serait pas arrêté.
Le soleil apparaît derrière les montagnes rondes toutes cultivées, oliviers ou terres prêtes à recevoir les cultures des paysans.
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Et nous voilà partis dans ce sublime paysage tout en rondeur
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Le soleil passe au dessus des collines et nous réchauffe un peu
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Sur chaque brin d’herbe une petite goutte de rosée, la nature est merveilleuse
Le silence est total à l’exception des petits oiseaux qui s’envolent devant nous et nous marchons dans ce beau paysage aux tons pastels.
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Paysage doux magnifique
Les travaux n'arrêtent jamais et les tracteurs sillonnent les champs.
Nous nous interrogeons devant ce qui pousse, il y a du blé mais pas seulement, je dégaine mon joker. Photo à papa et maman et c’est mon frère Marc qui nous donne la solution depuis la maison de mes parents où il est passé pour les fêtes. C’est du colza mais oui ! Ces petites fleurs jaunes vues en amont dont nous n’arrivions pas à retrouver le nom.
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Du blé, du colza et une pause déjeuner sous un abri providentiel
Les chemin se déroule devant nous sans fin visible, nous nous posons pour nous boire, pour masser les pieds qui s’échauffent
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Des pauses salutaires
Puis au loin enfin la ville apparaît mais nous avons encore quelques collines à franchir avant d’arriver sur le pont qui franchit le Guadalquivir.
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Enfin au loin Cordoue
Nous arrivons enfin à l’hôtel Alcazar où nous sommes accueillis par Dimitrio. En fait il va fermer demain soir et nous propose un appartement à côté pour les deux nuits, c’est un peu plus cher mais très fonctionnel et nous pourrons cuisiner.
Ca nous va bien, passer le nouvel an à Cordoue c’est parfait ! L’appartement est très bien, tout à côté de l’hôtel en plein centre, au calme et chaud !
Douche délicieuse, courses pour le petit déjeuner et les deux repas de demain. Ce soir nous testons une adresse de Michel, hors de la zone hyper touristique.
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L’hôtel Alcazar
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Chez nous pour deux nuits et une bonne adresse pour une bonne cuisine d’ici
Demain nous profiterons du vieux Córdoba et peut être même que nous irons à la messe à midi à la Mesquida, elle sera célébrée par un évêque nous a dit Raphaël un délicieux vieux monsieur croisé tout à l’heure dans la ville avec lequel nous avons discuté un petit moment.
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