Ce matin chez monsieur Rouviere le petit déjeuner a été à la hauteur de l’accueil. De bons croissants frais, toutes sortes de confitures maisons, celles au pissenlit et au cynorhodon ont retenu notre attention et le cynorhodon l’a emporté au palais.
Bien sûr la nuit à été excellente donc nous voici parés à affronter une nouvelle journée à 20 km
Nous quittons le joli village de Pradelles par la porte du Besset. J’en profite pour mettre quelques jolis détails architecturaux. J’aimerais beaucoup revoir cette jolie ville sous le soleil.
Le ciel est bien sombre, nous démarrons sous une petite bruine fine. Le chemin en terre rouge descend gentiment, il est bien large et continue à sinuer entre les petits monts tous ronds. Dommage que le ciel soit bouché car le pont de vue est juste magnifique.
nous descendons vers Langogne.
En chemin, nous regardons de plus près le cynorhodon, ce sont les petites graines à l’intérieur qui sont utilisées pour la confiture. Ces petits fruits rouges viennent des rosiers, des églantiers.
En chemin, nous croisons un alerte marcheur qui nous propose gentiment de nous prendre en photo tous les trois, nous étions concentrés sur les petits fruits poilus des églantiers.
Plongée vers Langogne que Frederique est heureuse de voir arriver pour une pause café, j’avoue que je serai ravie de me passer au sec. La ville est assez étendue et moche. Le temps n’arrange rien à l’affaire.
Ville moche, bon petit café et excellente signalisation pour le GR 700 Regordane.
Nous avons de quoi faire une pause pique-nique, c’est donc reparti, notre objectif est de dépasser la moitié du parcours pour nous poser.
Les chemins deviennent sablonneux, les arbres prennent de belles couleurs automnales.
Puis, nous étions prévenus, c’est la grosse montée signalée en rouge sur le guide. Tous nous nous armons de courage et c’est parti. Ce sentier est très beau.
Nous cheminons dans des bois et pas l’ombre d’un abri où se poser pour notre pique-nique. Aussi dès que nous en apercevons un, nous nous y faufilons. Jean-Louis pose 3 blocs et nous voici au sec pour recharger nos batteries. Reste de pain complet, rôti de porc, comté et banane.
Il reste un dernier tiers de kilomètres avant d’arriver à Luc chez Chantal et Serge aux chambres d’hôte la biche.
Ça y est nous avons croisé nos premiers mouton de Lozère. Ils sont venus à nous empressé mais nous ont tourné le dos aussi vite ; nous n’avions rien à leur offrir.
La descente sur Luc se fait par un sentier très beau à travers bois. Ce fut pénible pour Fred car épuisée, trempée, elle craint de ne pas tenir, mais elle avance courageusement accrochée à l’idée qu’il ne reste plus beaucoup de kilomètres à parcourir.
Nous sommes reçus par Serge, il nous offre à chacun une bière blonde Stevenson, la maison est chauffée, les lits gentiment arrangés avec les serviettes blanches posées dessus.
Il y a deux chambres, une salle de bain et une cuisine.
C’est bon d’arriver, en fait Jean-Louis et Frederique sont bien trempés, pas moi. L’investissement dans une bonne veste étanche et doublée est payant !
Le dîner nous attend à 19h30.
Bilan 22 km et 424 de D+ et 538 de D- sous une petite pluie fine persistante.