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Nous nous sommes bien débrouillés pour notre dîner, l’auberge est assez bien équipée et comme nous n’avons pas d’eau en bouteille, partout il est déconseillé d’utiliser l’eau du robinet, Jean-Louis met de l’eau à bouillir. Ce matin je l’ai goûtée, elle a un petit goût de riz, ce n’est pas désagréable, petit reste ancien de ce qui avait été cuisiné certainement.
Nous appelons la panaderia Tamayo et heureuse surprise, elle est ouverte. Nous aurons de quoi manger et petit déjeuner. Nous y filons sans les sacs car la route du jour est dans l’autre direction.
Le monsieur très gentil nous propose plutôt d’aller prendre notre petit déjeuner dans un bar à côté. Il y était déjà allé ce matin. Nous prenons 2 oranges qui s’avéreront délicieuses et deux natillas (crème espagnole que j’adore genre Danette mais en mieux) et nous partons à la recherche du petit bar.
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Sur le chemin, une churreria, un vaillant, repéré au cas où. La boulangerie Tamayo qui vend de tout et est de bon conseil en plus.
C’est le bar des 4 esquinas, nous sommes passés plusieurs fois hier soir, il devait être fermé et surtout nous étions persuadés qu’il était en vente.
Un vrai bon petit déjeuner et un super accueil ! Le patron nous a offert une part de galette des rois fourré à la chantilly chacun. Cela semble être la tradition, il a plusieurs couronnes.
Nous voilà paré pour notre étape du jour et même si la température est plus basse qu’hier, il n’y a pas de vent et le soleil devrait être de la partie. Au revoir Monterrubio.
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Au bar des 4 esquinas, un garçon gourmand
Notre journée se passera en partie sur une petite route peu empruntée à part par les tracteurs des producteurs d’olives qui n’ont pas de jour de congé. Nous retrouvons les oliveraies et les Dehesa mais entre les arbres des fleurs jaunes de colza illuminent les prairies.
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Nous quittons la petite citée où un huile d’olive de qualité est produite DO Monterrubio. Petite route entre les oliveraies m, le soleil éclaire les montagnes devant nous
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Petite pause pour ajuster la tenue aux températures, aujourd’hui nous avons musclé notre tenue vestimentaire, un caleçon pour Jean-Louis, une écharpe et une deuxième couche plus chaude pour moi. Le soleil monte dans le ciel et nos ombres s’étirent devant nous. Là-bas derrière les montagnes les nuages essaient de passer mais n’y arriveront pas.
Nous longeons aussi des Dehesa dans lesquelles paissent de grands troupeaux de moutons, pleins de petits sont nés et s’enfuient craintifs à notre approche le plus souvent. Ces Dehesa sont des lieux où la biodiversité peut s’exprimer dans ces terres d’élevage. Il y a d’énormes blocs de granit qui nous impressionnent fortement et nous en chercherons où se poser pour notre pique-nique mais les plus beaux amas sont enfermés dans les Dehesa avec les moutons. Pas de chiens pour garder les troupeaux aujourd’hui.
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Dehesa et moutons
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Nous voyons aussi de grands oiseaux blancs et noirs, ce sont de grands échassiers que je prends pour des cigognes et Jean-Louis me fait remarquer à juste titre qu’ils sont gris cendrés et noirs pas tout à fait blancs.
Un très grand nombre s’envolent à notre approche à grand renfort de cris, peut être l’un d’entre vous plus calé saura nous dire de quel animal il s’agit grâce à ces cris car hélas difficile de se rendre compte de la grandeur et de la forme sur ce petit film.
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Nous avons rencontré un cycliste en vélo qui entretien sa forme avec des sorties régulières Pedro. Comme souvent, Pedro est impressionné par l’âge de Jean-Louis ! Impensable: il ne fait absolument pas ses 76 ans ! La marche et le travail aimé car Jean-Louis continue son métier d’architecte avec passion pour des clients qu’il aime sont deux des recettes de sa forme, ça et de bons petits vins et des chouettes moments en famille et avec les copains. C’est toujours plaisant d’avoir la chance d’échanger avec des gens d’ici ou d’ailleurs, son espagnol s’améliore, le mien aussi et nous nous promettons de prendre des cours en rentrant.
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Une maison rose, rencontre avec Pedro qui n’est pas notre géant, paysage vers lequel nous avançons
Au loin sur le côté, un village blanc accroché à la montagne dominé par un château. Le chemin est une piste sablonneuse et nous retrouvons un alignement de blocs où nous pouvons déjeuner au soleil.
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Pause dejeuner, là-bas un beau village mais ce n’est pas notre objectif du jour, pour nous c’est droit devant.
Castuera te voilà ! Un autre produit d’excellence est fabriqué ici : le fromage de brebis de la Serena qui a un AOC et est fabriqué avec le lait des brebis mérinos.
Hélas cette année encore, nous passons un jour où tout est plus ou moins ferme et donc pas moyen de déguster ! Quand je dis qu’il faudra revenir !!!
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Fromage de La Serena - Wikipédia
fromages de la Serena. Le fromage de La Serena, queso de La Serena ou torta de La Serena, est un fromage espagnol fabriqué dans le comarque de La Serena, à l'est de la province de Badajoz, en ...
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Castera et les fromages de la Serena
Direction la police municipale où nous pourrons retirer les clés de l’auberge. Nous retrouvons un des deux policiers sympas qui nous avait accueilli il y a un an et demi. Ça l’amuse beaucoup de voir la photo de la dernière fois et il se prête volontiers de nouveau à une photo avec son collègue. L’auberge est très bien, spacieuse et équipée pour cuisiner avec deux belles salle d’eau. Il y a deux petits ventilateurs chauffants qui nous aident bien.
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Nos amicaux oliviers municipaux et notre installation à l’auberge
Pour demain soir ça reste compliqué, j’ai échangé avec l’association de Badajoz, ils ont réalisé des documents et des traces téléchargeables pour nous aider, les numéros que j’appelle pour réserver l’auberge ne répondent pas, en principe, il faut aussi passer par la police municipale mais nous aurions du les appeler avant vendredi 15h.
Pour l’association comme pour la police d’ici (ils ont vérifié mes numéros de téléphone) nous devrions pouvoir nous présenter sur place demain. Nous n’avons d’ailleurs pas plus de chance avec les établissements privés.
Nous avons retenté ce soir et banco, c’est ok pour demain ça marche!
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Badajoz Jacobea - Asociación de Amigos del Camino Mozárabe de Santiago de Badajoz
2024 © Asociación de Amigos del Camino Mozárabe de Santiago de Badajoz
Il y a les traces et les hébergements à jours sur cette partie du chemin et un pont sur le chemin de pierre bien sûr de Magacela où nous serons lundi soir
Petites courses au chinois seul magasin ouvert. Il y a un bar sur la place face a la mairie. Ça s’appelle le bar Plaza. Nous allons voir pour savoir s’ils sont ouvert demain matin pour prendre un petit dejeuner avant la mise en route. Je dois préciser qu’avant nous avons été jusqu’à la place d’Espagne pour trouver un endroit où prendre notre petit dejeuner demain. Nous avions zappé ce chouette endroit. Pas grave j’ai pu prendre quelques belles maisons en photo. La ville a été riche.
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Notre rue et la montagne au loin, la place de la mairie et l’église sur le clocher de laquelle sont nichées les cigognes et quelques belles anciennes façades.
Le bar plaza sera ouvert demain à notre passage, le patron fort sympathique, Toni, nous indique où se trouvent les peintures rupestres à Magacela. Il nous engage aussi à aller visiter un site qui se trouve entre Campanero et Magacela qui s’appelle Mata. Je vais de ce pas aller chercher dans le wikicaminomozarabe.
Nous avons droit à un morceau de galette des rois en plus de nos consommations. Je vous assure que ce bar doit faire partir de vos haltes ici.
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Le bar Plaza j’insiste ! Nous avons aimé les échanges autour du foot de la marche et de Magacela
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De très bonnes pâtes aux lardons et coques à l’excellente huile d’olive
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