Nous sommes à peu près à 680 km de balade à pied avec un dénivelé positif de 8000 m, c’ est un peu fou d’imaginer ce qu’on peut avaler un petit pas après l’autre.
Nous avons très bien dormi seuls dans notre jolie auberge. Nous avons pris notre temps pour déjeuner et lorsque nous sommes partis le jour était bien levé sur un ciel clair et frais.
Un joli ciel rose et bleu, ça commence bien, la très bonne huile d’olive de notre hospitalier Hipolito et de son épouse Paula. Nous quittons notre belle auberge le jour est levé et geste écologique et de respect pour les auberges qui nous hébergent. Jeter le verre à minima, ici ça trie bien.
Notre journée s’est déroulée de façon très agréable entre petites routes peu fréquentées, sentiers dans la forêt d’eucalyptus si agréablement odorante même si cette forêt se gagne à la force des mollets car il y a une sacré grimpette bien raide. Mais c’est tellement agréable que l’ascension ne nous coûte pas.
Nos beaux chemins au milieu des chênes lieges, des oliviers, des eucalyptus…
Nous sommes très intrigués par les cheminées, très larges ou tubes ronds, de loin j’ai cru au minaret d’une mosquée !
Quelques exemplaires des cheminées très hautes et étonnantes il y en a même une en arc de cercle à côté de la haute ronde sur la Maison Blanche. Très curieux.
Nous avons croisés de gentils chiens qui cherchaient des caresses, des moutons pas peureux, un dindon orgueilleux et même des vaches brunes qui prenaient le soleil et aussi des mignonnes petites chèvres et un cheval amical en arrivant à notre étape du soir.
Cherchez l’erreur dans le bestiaire du jour ! (La vérité ce sont des faux gorilles par contre je ne sais pas ce qu’ils font là)
Aujourd’hui quand le soleil nous a réchauffé, nous aurions presque pu nous croire déjà au printemps tant nous avons pu admirer des fleurs. Le jaune domine comme pour donner encore plus d’ardeur au soleil et par endroit, le bourdonnement des butineuses au travail est le seul bruit qui nous accompagne. Quand je vous disais que cette journée était très belle.
Les boules rouges sont le pain des oiseaux, un cactus qui laisse revêtir Jean-Louis et même de belles orchidées et bien sûr les belles fleurs jaunes de trèfle qui nous accompagnent depuis longtemps déjà
En chemin nous rencontrons deux papis qui discutent. Jean-Louis demande en espagnol s’il y a un bar ouvert, c’est qu’on approche midi, le monsieur répond en Portugais incompréhensible mais avec la gestuelle qui va bien et après vérification sur Google nous avons compris qu’il nous faudra descendre sur la RN au dessous pour trouver un endroit où nous poser. Plus loin, une dame au français impeccable, elle est belge nous confirme l’information. Elle est venue s’installer ici après avoir fait le chemin il y a un peu plus de cinq ans et elle est très heureuse de son choix.
Nous avons vu de magnifiques arbres et quelques belles maisons qui ont aussi contribués à satisfaire notre curiosité des belles choses.
La nature est belle et notre ciel d’aujourd’hui magnifique
La dernière surprenante est à Alvaiazere, elle est en rénovation et je n’ai pas trouvé trace de son histoire. Celle qui possède une tour est un hôtel auberge mais il n’ouvre qu’en mars c’est la Quinta da Cortica pour in pèlerinage tout confort.
Quinta da Cortiça - Alvaiázere - Portugal
A Quinta da Cortiça tem capacidade para 20 pessoas em 3 quartos e duas camaratas. BTT Trail do Zêzere Santiago Chicharo Eventos
Ce soir nous dormons à l’auberge Pinheiro du nom de son propriétaire, Carlos Pinheiro. Il a fait peindre une fresque sur les murs de son auberge, il est passionné par l’histoire des templiers. Il nous a fait à chacun deux sceaux différents sur nos crédentiales, c’est très joli.
Un bon Porto pour commencer, un super sceau très original pour chacun à l’auberge de Carlos Pinheiro
C’est dimanche, nous avons trouvé une pharmacie ouverte pour acheter quelques pansements et un shampoing douche, un bar où on nous a préparé un bon petit repas et nous avons du des nouvelles de notre ami Jack. Il va réussir à nous retrouver le 9 février pour marcher un peu avec nous. Voilà une journée qui s’achève sous de très bons hospices.