Il fait un temps radieux, nous partons vers le temple 29 avec en plus dans nos bagages des onigiris pour notre pique nique offerts par notre hôtesse du jour. Le ciel est bleu mais ça caille grave, nous faisons rapidement un arrêt au soleil pour ajouter une couche de vêtements.
Aujourd’hui, nous marchons essentiellement dans les zones maraîchères et le long de fleuves et de rivières. Nous avons pu observer des bataillons à pied d’œuvre pour récolter mais pas possible de comprendre quoi.
Partout de petits canaux entourent les maisons, les champs. Beaucoup de rizières à différents stades, des serres, des potagers, et nous avons cheminé à travers.
Le temps file plus vite quand il y a tant à voir sous le soleil.
Au bord du fleuve, des maisons cossues, devant l’une d’elle, une famille dehors est en train de ranger des courses quand ils nous voient passer. La mamie se précipite avec des clémentines. Ils nous demandent d’où on vient, depuis combien de temps nous sommes là et s’émerveillent de nos réponses et s’amusent de mes efforts de parler en Japonais.
Nous en dégustons quelques unes au bord du fleuve.
Le temple 29 le Kokubunji est une merveille, très zen, entouré de grands cèdres avec ce beau ciel bleu. Un très beau travail dans le jardin de plantes couvre-sol.
Alors que je prenais des photos une jeune femme japonaise nous a gentiment proposé de nous tirer le pertrait
Pique nique et sieste dans une rest hut avant d’aborder le temple 30
Nous arrivons sur les hauteurs de la ville de Kōchi que nous dominons. Le temple est en bas et le cœur de la ville encore autour de 5 km.
Nous sommes accueillis par une immense statue devant le temple
Ce temple ne nous laissera pas un grand souvenir, nous n’avons pas su trouver le portail d’entrée et plus loin en le quittant, nous l’avons dépassé. Peut être que la ville a mangé son parc...?
Il est déjà plus de trois heures. Nous décidons de nous diriger vers notre Guest House. Pour s’orienter en ville, il aura bien fallu Google Maps ajouté au guide et quelques demandes à des gens dans la rue pour finalement trouver notre hébergement.
Nous rentrons dans un immeuble, en bas une petite fontaine et au premier nous avons été accueillis par une gentille dame âgée. Nous avons posé notre bardas (après nous être déchaussés). Elle nous a offert des sortes de pâtes de fruits aux haricots rouges, du thé matcha et de l’eau chaude pendant que le bain coulait.
Soudain plus de guide ! Horreur, impossible de se déplacer, de réserver sans le précieux ouvrage. Jean-Louis retourne au dernier petit bar où nous avions demandé notre route, rien. Nous imaginions déjà être obligé de rentrer, d’appeler Philippe pour gérer notre journée du lendemain...quand Jean-Louis armé de son iPhone est descendu demander à la dame si elle ne l’avait pas embarqué dans ses affaires (oui nous longeons au second). Et c’était le cas, tout va bien.
Nous sommes sortis dîner en ville dans un grand marché plein de petits restaurants. Notre choix s’est porté sur des ramen au gingembre accompagnés d’une bière.
Sur les conseils de notre logeuse demain nous tentons le tsuyadou (hébergement gratuit dans les temples) du temple 34, très bien, sauf qu’il n’a que 3 places. Ça se tente, sinon nous pourrons l’appeler et elle nous aidera à réserver ailleurs.
Un article sur le pèlerinage de Shikoku paru dans la belle revue pen qui parle du Japon ici et là bas
Le pèlerinage de Shikoku, une pratique pas si inhabituelle
Bien connue des Japonais pour son pèlerinage aux 88 temples, l'île méridionale de Shikoku intéresse de plus en plus les voyageurs étrangers. Sauvage, parcourue par d'immenses forêts, l'île v...
https://pen-online.com/fr/travel/le-pelerinage-de-shikoku-une-pratique-pas-si-inhabituelle/
...et aussi dans une immense galerie commerciale des chants de Noël et un mariage