J15 : de San Sébastien à Orio pour 17,7 km

Pas facile de quitter les lieux sans faire de bruits, la chambrée de 4 lits superposés est remplie à moitié, (toujours effet COVID ?) nous 3 et un jeune homme rentré à 2h du matin avec ce qu’il devait pensait être de la discrétion. Bref nous rapatrions nos affaires dans l’espace cuisine pour préparer sans gêner notre colocataire et c’est parti dés potiron minet.

Petit déjeuner à l’extérieur

Le départ de San Sebastian est un vrai bonheur le long de la baie de la Conche, sublime plage de sable blond. Nous sommes salués de « bon camino » et croisons moultes coureur et marcheurs souriants. Courir dans ce cadre….

J15 : de San Sébastien à Orio pour 17,7 km

Puis c’est la montée sur la colline au dessus des collines verdoyantes qui surplombent la ville.

Nous sommes dans un paysage rural qui nous offre de belles vues sur la côte, la pluie s’est invitée au voyage et le bar sur le chemin ne nous ouvre pas, fête privée peut être. Plus tard dans le village on se fera rabrouer aussi, fête privée ….

Quelques images de notre joli chemin du jour

Quelques images de notre joli chemin du jour

Des vignes hautes tressées formant un tapis

Nous empruntons un chemin pavé sur les pas des paysans du moyen âge, nous croisons des troupeaux de vaches, de moutons à tête noire au grand air sur une grasse herbe bien verte

Le gîte est à l’entrée du village qui lui se trouve en contre en contre bas au bord de l’estuaire. C’est un accueil remarquable avec une jeune fille Nanette qui nous aide pour composer la suite du périple. C’est très compliqué, beaucoup de gîtes pèlerins sont fermés et les privés sont pris d’assaut par les touristes en ces fêtes de Toussaint.

J’avoue que tout ça me donne un bon coup de massue et je terminerai la journée épuisée , les aléas pas bien graves de notre petite vie de pèlerins.

Nous n’avons toujours pas déjeuné, nous descendons au village et trouvons un restaurant bondé où la jeune patronne accepte de nous servir sur la terrasse, nous n’avons pas trop le choix et la chance nous sourit magnifique côte de bœuf avec de très bons poivrons comme ils savent si bien faire, frites maison et un bon blanc, de quoi requinquer les plus abattus.